Mise en correspondance stéréo par fenêtres adaptatives en imagerie aérienne haute résolution
Auteur / Autrice : | Jean-Luc Lotti |
Direction : | Gérard Giraudon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'ingénieur |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Nice |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences |
Jury : | Président / Présidente : Michel Barlaud |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Chassery, Hervé Le Men | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Cocquerez, Henri Maître |
Résumé
Le problème dit de stéréovision haute résolution consiste à créer des cartes de disparité denses, mais qui respectent les discontinuités en profondeur. Il se pose en particulier pour la production de MNTde zones urbaines, avec des résolutions métriques. Les techniques photogrammétriques de corrélation se sont avérées efficaces pour calculer des cartes denses dans le cadre ou l'hypothèse de continuité de la surface est vérifiée, mais produisent des erreurs importantes en présence de fortes occultations. Quant aux techniques basées sur la géométrie elles restent très peu denses. Puisqu’une discontinuité de la profondeur est souvent caractérisée par un contour de contraste sur les images 2D, l'idée directrice du modèle CBDL est l'utilisation de fenêtres adaptatives, contraintes par les points de contours extraits des images gauche et droite. La disparité recherchée étant limitée à un intervalle D#m#i#n, D#m#a#x, on cherche quatre fenêtres de taille maximale (limite de disparité) bornées par les points de contours sur les deux images, pour chaque valeur de disparité dans cet intervalle. Dans le cadre de la création de carte dense de résolution métrique par CBDL, nous pouvons améliorer cette méthode en utilisant une approche CBPR par résolution pyramidale, permettant une convergence plus rapide vers la solution et une consolidation spatiale de la carte de disparité. L'introduction de pseudo réflexions permet l'utilisation d'une technique de type Kanade. A partir de cette méthode, nous pouvons extraire des éléments de structure géométrique (MLD) qui vont par la suite nous servir à produire une reconstruction filaire du bâtiment.