Localisation et caractérisation des isoformes de la Glucose 6-phosphate déshydrogénase chez l'Épicéa (Picea abies L. Karsten)
Auteur / Autrice : | Jacques Verpraet |
Direction : | Pierre Dizengremel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie forestière |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La glucose 6-phosphate déshydrogénase catalyse la première réaction du cycle des pentoses phosphate. Elle est l'enzyme clé de cette voie métabolique. Lors de ce travail, une première étape a consisté à mettre au point le milieu permettant d'extraire l'enzyme des aiguilles d'épicéa. L’utilisation de nombreux protecteurs et de NADP+, stabilisant la protéine est indispensable. Chez les végétaux, l'enzyme est localisée dans le cytosol et dans le chloroplaste. Des chloroplastes d'aiguilles ont ainsi été séparés, puis la purification et la caractérisation des deux formes a été entreprise. Il a été possible de purifier les formes cytosolique (74 x) et chloroplastique (2 x). Le ph optimum de la forme cytosolique est large, de 7 a 10, alors qu'il est très aigu (ph 8,2) pour la forme chloroplastique. La forme cytosolique a beaucoup plus d'affinité pour le g6p et le NADP+ (140 et 13 m) que la forme chloroplastique (270 et 65 m). La forme cytosolique présente une coopérativité positive vis a vis du NADP+. Une approche de la régulation des deux formes a été entreprise. L’iso enzyme cytosolique est régulée par une retro inhibition du NADPH et par l'atp principalement. La forme chloroplastique (moins de 1% du total) est régulée par la lumière, via un phénomène redox mime par le DTT et probablement via un système d'accrochage et de relargage des membranes. L’influence de fortes concentrations en ozone et/ou en dioxyde de carbone a été étudiée. L’O3 provoque une forte augmentation de l'activité sans doute liée à la mise en place de systèmes de détoxification, et de systèmes de défense de la plante. Le CO2 stimule moins fortement l'activité de la G6PDH, qui semble participer à l'utilisation du surplus de photoassimilats produits. Par contre, le CO2 combine a l'O3 ne semble pas pouvoir diminuer efficacement l'impact négatif de l'O3 sur le métabolisme des plantes.