Thèse soutenue

Rôle de bactéries productrices d'exopolysaccharides dans la rhizosphère du blé dur

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Najat Amellal
Direction : Thierry Heulin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la terre
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Résumé

FR

Deux souches bactériennes taxonomiquement éloignées produisant des exopolysaccharides (EPS) de nature très différente, ont été isolées de la rhizosphère du blé dur cultive sur un vertisol marocain. L’une de ces deux souches appartient à l'espèce Agrobacterium radiobacter et produit un succinoglycane. L’identification phénotypique de l'autre souche (microplaques Biolog et Biotype 100) a été complétée par une cartographie du gène codant pour l'ARNr 16S. Tout indique que cette souche appartient à une espèce très proche de Pantoea agglomerans. La composition de son exopolysaccharide ne semble pas classique. L’inoculation de ces deux souches A. Radiobacter NAT200 et Pantoea sp. NAS206 a des semences de blé et dans le sol, préalablement stérilisé ou non, a permis en référence a des échantillons témoins non inoculés de montrer leur impact sur la structuration du sol adhérant aux racines. En colonisant fortement la rhizosphère du blé, ces bactéries productrices d'EPS ont augmenté d'une manière importante la masse de sol adhèrent par unité de biomasse racinaire (SA/RA). Cet effet était plus net dans le cas de la souche NAS206 qui non seulement permettait au sol de mieux adhérer aux racines de blé, mais également stimulait la macroporosité de ce sol (diamètre des pores compris entre 10 et 13 µm). L'évaluation de l'effet de l'inoculation de la souche la plus efficiente (NAS206) à différentes humidités du sol, a montré que le maximum de colonisation de la rhizosphère du blé a été atteint dans des conditions de stress hydrique (16% d'humidité du sol), mais que l'activité agrégeante de cette bactérie productrice d'EPS n'était significative qu’à des humidités du sol supérieures à 19%.