Phylogénie des dinosaures prosauropodes et étude d'un nouveau prosauropode du trias superieur d'Afrique australe

Phylogeny of the prosauropod dinosaurs and study of a new prosauropod from the upper triassic of Southern Africa

• Auteur / Autrice : François-Xavier Gauffre
• Direction : Bernard Battail
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Paléontologie
• Date : Soutenance en 1996
• Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....)
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Armand de Ricqlès, Philippe Taquet
• Jury : Rapporteur / Rapporteuse : Michael James Benton, Pascal Tassy

Mots clés

Mots clés contrôlés

Phylogénie

Classification

Prosauropodes

Résumé

Une nouvelle espèce de prosauropode, Kholumolumosaurus ellenbergerorum, du trias supérieur du Lesotho est décrite. L'étude anatomique conduit a la reconstitution de l'animal, et à proposer des hypothèses sur sa locomotion, son mode de vie et son environnement. Elle m'amène également a réviser la systématique des prosauropodes découverts dans la formation elliot inférieure en Afrique du Sud et au Lesotho. Enfin, l'étude de ces os constitue la base d'une analyse cladistique du groupe des prosauropodes. Le traitement de 34 caractères chez dix taxons de prosauropodes, a l'aide de paup, fournit deux arbres dont le degré d'homoplasie est assez élevé. L'hypothèse de la monophylie du groupe des prosauropodes est confirmée. Les dix genres retenus dans l'analyse sont séparés en deux groupes monophylétiques, qui rassemblent chacun des genres dont les répartitions géographique et stratigraphique sont assez dissemblables. L'analyse indique, d'une part, une relative congruence entre les données géographiques et stratigraphiques, et d'autre part, que certains prosauropodes phylogénétiquement proches présentent des extensions stratigraphiques très différentes, indiquant que l'origine des lignées est souvent nettement plus ancienne que ne le laissaient supposer les extensions temporelles connues. Les résultats indiquent que la vitesse d'évolution des lignées menant aux différents clades, en terme de changements d'états de caractères, est assez variable