La main-d'oeuvre des usines sidérurgiques de Lorraine : 1880-1939 : étude des flux : l'exemple des Forges de Joeuf
Auteur / Autrice : | Piero-Dominique Galloro |
Direction : | Alfred Wahl |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Metz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A partir de documents d'archives publiques (archives départementales de Moselle et de Meurthe-et-Moselle), et de fonds prives émanant des entreprises étudiées (forges de Wendel de Joeuf, société métallurgique de Knutange, forges de la marine et d'Homécourt, Chatillon Commentry a Neuves-Maisons et laminoirs de Thionville) l'étude s'est étayée d'éléments probants à la fois qualitativement et quantativement. De ce fait, l'usage d'outils scientifiques de travail comme les statistiques, combinées à un support informatique puissant, a permis un travail rigoureux et précis; plutôt que de développer une argumentation à partir d'échantillons prélevés au hasard, la thèse a réussi à englober l'ensemble de la population ouvrière de plusieurs usines sur la période retenue. La représentativité des sources utilisées ne fait aucun doute et le regard porte sur les travailleurs de la sidérurgie s'est enrichi d'éléments nouveaux. La démonstration vise à mieux comprendre les courants de main-d’œuvre qui transitent par les établissements industriels de Moselle et Meurthe-et-Moselle, deux départements carrefours entre le sud et le nord de l’Europe. Ce travail débute à la fin du XIXe siècle, période capitale dans le développement de la région est de la France et de l'ensemble du monde sidérurgique. Il s'achève avec la seconde guerre mondiale. Le personnel ouvrier des usines a été analyse afin de mieux suivre et comprendre ses trajectoires spatio-temporelles, ses comportements au sein des équipes de travail et son devenir professionnel. Un regard particulier a été porte sur la question des rapports avec les employeurs et l'intervention de l'état