Recherche et étude de nouveaux chélateurs de l'aluminium et du phosphore utilisables en médecine
Auteur / Autrice : | Lionel Graff |
Direction : | Daniel Burnel, Paule Vasseur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Toxicologie de l'environnement |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Metz |
Mots clés
Résumé
Dans la première partie de cette étude, la capacité de différents composés à complexer l'aluminium en milieu aqueux tamponné (tampon maléique-maléate de pH=7. 40), en absence ou en présence de calcium, à différentes températures a été mise en évidence grâce à l'utilisation de deux techniques in vitro (polarographie impulsionnelle et, ultrafiltration combinée à l'analyse par spectrométrie d'émission atomique). Les composés qui présentent une efficacité de chélation suffisante comparée à celle du médicament actuellement utilisé dans le traitement de l'accumulation aluminique, le DFO (Desferrioxamine ou Desferal®), sont alors testés chez des rats préalablement intoxiqués au chlorure d'aluminium (voie ip) pendant une période de quatre semaines. Les composés sont administrés par voie intrapéritonéale pendant dix jours. A la fin du traitement, les animaux sont sacrifiés et différents organes et tissus seront prélevés afin d'analyser leurs teneurs en aluminium et en divers éléments (Ca, Cu, Fe, Zn). Les résultats seront alors comparés à ceux obtenus pour des animaux témoins et pour des animaux intoxiqués à l'aluminium mais non traités. Le second chapitre est consacré à la recherche et à l'étude de nouveaux chélateurs du phosphore alimentaire susceptibles de remplacer les composés aluminiques actuellement utilisés dans le traitement de l'hyperphosphatémie. Les différentes molécules sont administrées à des rats, incorporées dans les croquettes utilisées comme nourriture. Les animaux sont soumis à ce régime alimentaire pendant trois semaines. A la fin du traitement, les animaux sont sacrifiés et les teneurs des différents organes et tissus en phosphore et calcium sont analysées. Pour les composés retenus, la possibilité d'un transfert vers certains organes cibles, au travers de la barrière gastro-intestinale a été vérifiée