Etude électrophysiologique de modèles in vitro de la lignée neuronale olfactive du mammifère
Auteur / Autrice : | Christophe Cuffel |
Direction : | Gilles Sicard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gilles Sicard |
Résumé
Chez le mammifere adulte, l'epithelium olfactif est un des rares tissus nerveux capables de se renouveler et de faire face a des destructions meme massives de neurones, en les remplacant par differenciation de cellules souches. Les neurones recepteurs olfactifs matures sont des cellules electriquement excitables, qui expriment plusieurs types de courants potassiques, calciques et sodiques. Bien que les proprietes electrophysiologiques des neurones recepteurs matures soient bien documentees, on connait encore mal leurs evolutions lors du renouvellement de ces cellules. Nous avons tente de caracteriser les conductances ioniques et leurs variations, apres ajout de facteurs morphogenes au milieu de culture, de quatre modeles cellulaires d'origine olfactive in vitro. Trois ont ete obtenus par transfection d'oncogenes immortalisants dans des cellules originaires de l'epithelium olfactif de rat ou de souris, les lignees cellulaires 13s. 1. 22, 13s. 1. 24 et olf10. 1. 8. Le dernier etait constitue par des cellules issues de la culture d'explants d'epithelium olfactif de souris. Nos travaux montrent que les facteurs de differenciation, dbampc ou fgf2, induisent l'apparition de courants entrants sodiques ou calciques, indications d'une maturation electrophysiologique chez des cellules qui montrent des signes immunocytochimiques de leur differenciation neuronale. Cependant les caracteristiques electrophysiologiques recueillies sont encore eloignees de celles des neurones matures in vivo. En particulier, les reponses electrophysiologiques aux odeurs sont restees rares