Thèse soutenue

La politique religieuse de la France dans sa zone d'occupation en Allemagne de 1945 à 1949

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Christophe Baginski
Direction : Jérôme Vaillant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études germaniques
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Lille 3

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

A l'issue de la seconde guerre mondiale, la France participe au même titre que ses alliés américain, britannique et sovietique a l'occupation de l'allemagne vaincue. En matière religieuse, sa première tâche consista a rétablir la liberté des cultes. Cette mesure, dont le but premier était de gagner la confiance des églises pour en faire les partenaires de la politique d'occupation, cachait en même temps la volonté de la france d'intervenir dans la vie des églises pour garantir sa sécurité. Hormis les tentatives infructueuses de séparation religieuse de la Sarre, les autorités françaises intervinrent tout d'abord au titre de la dénazification, car elles n'étaient pas sans connaitre la compromission des églises dans l'avénement du régime nazi. Les mesures prises se heurtèrent a la ferme détermination des autorités ecclesiastiques à prendre en compte des critères religieux et non politiques pour écarter certains de leurs membres. Le gouvernement militaire français veilla egalement de manière très scrupuleuse à ce que les questions d'ordre politique, ou touchant à la politique d'occupation alliée, ne soient pas abordées du haut des chaires. Par contre, les initiatives prises par les ecclesiastiques pour la formation de partis chrétiens furent approuvées. La France n'a pas essayé d'exporter la séparation totale de l'église et de l'état née sous la troisième république. Elle ne pratiqua pas non plus une politique anticléricale. L'analyse de la politique scolaire comme de celle pratiquée a l'égard de la jeunesse montrent que le rôle et la place des églises dans la societé allemande ne furent pas remis en question. L'apparition de plus en plus nette des antagonismes. . .