Transformation des boues de papeterie en pouzzolanes artificielles
Auteur / Autrice : | Ahcene Amrouz |
Direction : | Jean Pera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Méthodes de conception en bâtiment et techniques urbaines |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : URGC - Unité de Recherche en Génie Civil (Lyon, INSA) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En Europe de l'Ouest, l'industrie papetière génère chaque année environ 6 millions de tonnes de boues issues principalement des opérations de désencrage et de traitement des eaux résiduaires. Ces boues contiennent autour de 60% de matières sèches composées principalement de fibres cellulosiques, de kaolinite et de calcite. Pour éviter leur mise en décharge de plus en plus onéreuse, il est proposé de les transformer en pouzzolanes de synthèse utilisables dans l'industrie du béton. La transformation consiste en une calcination à moyenne température (700-750°C) qui a pour résultat la déshydroxylation de la kaolinite et l'élaboration de métakaolin, pouzzolane très réactive. L'étude est d'abord menée sur une boue de désencrage et une boue de station d'épuration afin de déterminer les conditions optimales de calcination. En dépit d'une teneur en kaolinite inférieure, les boues conduisent à des pouzzolanes plus réactives que des métakaolins purs. Cette activité est liée à l'apparition de défauts superficiels au cours de la cuisson, mis en évidence par thermodésorption. Dans un deuxième temps, l'étude est étendue à quatorze autres boues et une corrélation linéaire multiple montre que la réactivité des boues est essentiellement liée à leur teneur en kaolinite, à la quantité de calcite décarbonatée et à la présence de défauts superficiels. La granulométrie et la surface spécifique ne jouent qu'un rôle mineur.