Identification d’une cible sonar par utilisation conjointe de moyens acoustiques et optiques
Auteur / Autrice : | Alexis Bacelar |
Direction : | Gérard Gimenez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Acoustique |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CREATIS - Centre de Recherche et d'Application en Traitement de l'Image et du Son, UMR5515 (Lyon, Rhône1995-2006) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En reconnaissance d'espèces de poissons par écho ultrasonore, on étudie la corrélation de la position et de l'orientation d'un poisson dans le faisceau sonar avec l'écho renvoyé par le poisson. Dans ce travail, nous avons commencé par élaborer et tester un algorithme de reconstruction 3D du volume englobant et d'extraction de paramètres géométriques à partir de trois vues orthogonales. La suite du travail concerne la corrélation entre les paramètres géométriques, obtenus par traitement d'images, d'un poisson nageant librement en cuve avec l'écho sonar large-bande 20-140 kHz acquis simultanément. Les variations de l'index de réflexion ou ''Target Strength'' et du spectre normalisé en énergie ont été étudiées en fonction de différents paramètres géométriques : angle de site, angle d'azimut et position du centre de gravité pour trois espèces de poissons (perche, omble, gardon). Une première étude sur un poisson unique, placé dans une même position, a déjà montré une grande variabilité de l'écho due à son agitation. Cela a pu être confirmé par les images acquises pendant le tir ultrasonore. Une seconde étude sur des poissons peu agités a révélé que la variabilité dans l'écho dépend plus du stress du poisson que de sa position dans le faisceau sonar. L'étude de trois espèces différentes placées dans une même position fait apparaître des différences entre leurs signatures ultrasonores mais avec une variabilité intra-espèce qui reste importante. On peut conclure que la variabilité de l'écho intra-espèce due à l'agitation du poisson est trop forte par rapport à la variabilité inter-espèces pour espérer réaliser une classification robuste des espèces. Des méthodes de classification mises en œuvre - analyse discriminante, histogrammes, réseau de neurones - confirment ces résultats.