Etude biomécanique 3D d'un implant trapézo-métacarpien à l'aide de techniques d'imagerie médicale, d'éléments finis et de caractérisation mécanique
Auteur / Autrice : | Florence Lbath-Lassays |
Direction : | Claude Rumelhart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LMSo - Laboratoire de Mécanique des Solides, EA 675 (Lyon, INSA) |
Mots clés
Résumé
Le mémoire de thèse porte sur l'étude biomécanique tridimensionnelle de l'articulation trapézo-métacarpienne, située à la base du pouce, chez le sujet sain ou pathologique, pour lequel l'articulation est reconstruite à l'aide d'une prothèse totale sans ciment recouverte d'hydroxyapatite (HA) projeté par une torche à plasma. L'effort résultant à l'articulation TM saine a été déterminé après modélisation mécanique en résolvant un système hyperstatique pour deux gestes parmi les plus utilisés : la pince de précision et la pince latérale. Deux techniques expérimentales ont permis d'acquérir les données géométriques spatiales (directions et points d'application des efforts musculaires, orientations de la colonne du pouce) : sur main de cadavre à partir de photographies de coupes anatomiques et sur sujet vivant à l'aide d'une méthode originale utilisant l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), permettant de visualiser les tissus mous. L'étude de la prothèse in situ a été réalisée par une approche théorique utilisant la méthode des éléments finis (MEF), la géométrie anatomique précise étant acquise par tomodensitométrie (scanner) et une approche expérimentale, ayant pour but, d'une part, de valider les résultats de l'étude théorique par photoélasticimétrie et extensométrie, et d'autre part, de déterminer les caractéristiques mécaniques de l'os et de l'hydroxyapatite. Des essais de compression, de traction et de cisaillement de la couche d'HA ont permis d'établir un critère de résistance permettant de prendre en compte, au niveau de l'analyse par éléments finis, Je comportement de ce biomatériau particulièrement fragile. Ce travail, non exhaustif (stabilité, propriétés fines de l'os,. . . ) et essentiellement méthodologique, a mis en évidence et quantifié, en situation post-opératoire (glissement de la prothèse dans le site d'implantation) et à terme (ancrage parfait), les sollicitations très importantes intervenant dans le revêtement d'HA, pouvant mettre en cause. En l'état actuel de notre modélisation, le principe même de l'ancrage.