Thèse soutenue

Etude de la déshydratation par respiration aérobie de boues de station d'épuration : Limitation des pertes en azotes

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Auteur / Autrice : Valérie Boucher
Direction : Jean-Claude Revel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences des agroressources
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Toulouse, INPT

Résumé

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Le procede biosec est un moyen biologique de deshydratation de boue de station d'epuration, il utilise la chaleur produite au cours de la fermentation aerobie controlee du melange de boue et de coproduits lignocellulosiques recyclables. Le criblage du melange traite permet d'obtenir une fraction fine constituee de 85 a 90% de boue transformee, le reste etant des coproduits. Cependant son humidite varie en fonction des saisons et de la teneur en eau du produit initial. Une importante quantite d'azote est perdue au cours du traitement (30 a 35% de l'azote initial) provoquant une baisse de la valeur agronomique du produit. Pour que le produit final soit stable son humidite doit etre inferieure ou egale a 35%. Cette caracteristique est obtenue si la boue a une humidite inferieure a 81%. Si celle-ci est superieure (85 a 87%) l'apport de 10 m#3 de fraction fine obtenue anterieurement permet d'obtenir 36% d'humidite en ete et 45% en hiver, soit une amelioration de 6 a 11%. Au cours du procede biosec, 2/3 de l'energie proviennent de la degradation des coproduits et 85% sont utilises pour deshydrater la boue. Il est donc exclu de remplacer les coproduits lignocellulosiques par des materiaux structurants inertes. Une importante perte en azote au cours du procede s'effectue sous la forme d'ammoniac entraine par l'air extrait. L'apport d'un agent acidifiant diminuera cette perte. En laboratoire, dans un reacteur pilote, l'apport de fec1#3 dans un melange de boue de station d'epuration et de coproduits provoque une diminution des pertes en azote (facteur 2,3 par rapport au temoin). L'apport de h#3 po#4 dans un melange de boue riche en phosphates de calcium supprime cette perte