Thèse soutenue

Transferts et déformations en surface au cours du séchage : estimation de la qualité du matériau bois

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Laurence Canteri
Direction : Maurice Martin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique et énergétique
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale PROMEMA (MetzNancy)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Energies et Mécanique Théorique et Appliquée
Jury : Président / Présidente : Christian Basilico
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Guitard

Résumé

FR

L’objectif de ce travail est de réaliser une synthèse de l'interprétation des phénomènes thermomécaniques se produisant au cours du séchage convectif à haute température du bois massif, intégrant la variabilité inter et intra arbre. Une notion de qualité plus objective que celle introduite jusqu'ici au laboratoire est apportée. Un dispositif fiable de mesures locales et simultanées de pression et température est couplé à une méthode non destructive de mesure des déformations en surface. Lors de séchages de duramen de résineux (pin sylvestre), une absence de première phase est mise en évidence, avec développement de surpressions internes supérieures à celles enregistrées pour l'aubier. Ces surpressions favorisent l'évacuation de l'eau liquide ou gazeuse en absence de migration longitudinale due à la faible perméabilité du bois de duramen. Le séchage d'aubier dans des conditions dures s'apparente au séchage de duramen dans des conditions plus douces. Pour du hêtre, l'observation répétée de chutes brutales de pression, se produisant d'autant plus tôt que les conditions de séchage sont sévères, est attribuée à l'apparition de fissures. L’étude du comportement du matériau montre que les phases de retrait coïncident avec les phases de séchage. Le retrait mesure correspond au retrait de la section auquel s'ajoute des effets locaux dus aux hétérogénéités, aux conditions de séchage et à l'anisotropie. Des hypothèses sur la fissuration en surface sont émises suivant que le milieu reste continu ou non. Elles sont confirmées par la comparaison avec un modèle analytique simple. Deux critères caractérisant la qualité du séchage en fonction des conditions aérothermiques et de l'essence sont proposés puis comparés. Les résultats confirment que le séchage à haute température est acceptable pour les résineux. En revanche, les conclusions sont plus nuancées pour une application au hêtre. Ce procédé de séchage rapide n'est actuellement pas envisageable pour le chêne