Recherche de protéines reliées a la symbiose endomycorhizienne chez des pois (Pisum sativum L. ) compatibles (myc#+) et résistant (myc#-) et cinétique d'induction des endomycorhizines
Auteur / Autrice : | Assem Samra |
Direction : | Eliane Dumas-Gaudot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des relations plantes / microorganismes |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les recherches présentées dans ce mémoire s'inscrivent dans le cadre des études visant à mettre en évidence les produits des gènes reliés à la symbiose endomycorhizienne de Pisum Sativum l. L'utilisation de deux génotypes de compatibles a l'endomycorhization cv. Frisson (myc#+,nod#+) et P56 (myc#+,nod#-) et d'un génotype résistant (myc#-,nod#-) nous a permis de démontrer que la colonisation des racines des deux génotypes compatibles, par le endomycorhizogène Glomus Mosseae, s'accompagne de profondes modifications des profils polypeptidiques caractérisées par la sur-expression et la répression de certains polypeptides et par l'induction de nouveaux. Ces nouveaux polypeptides représentent par définition les endomycorhizines, c'est-à-dire les polypeptides qui apparaissent en réponse a l'inoculation des génotypes compatibles par le champignon endomycorhizogène. En revanche, l'inoculation des racines du génotype resistant (myc#-,nod#-) par G. Mosseae se traduit principalement par une importante répression de l'expression de nombreux polypeptides. Une étape majeure de notre travail a été d'étudier la cinétique d'évolution des modifications polypeptidiques dès les stades précoces de l'association symbiotique. Les premières modifications des polypeptides sont décelables chez les trois génotypes après 5 jours d'inoculation. Des polypeptides reliés à la symbiose, et dont l'expression augmente au cours de la colonisation, ont été caracterisés, chez les deux génotypes par leur masse moléculaire et leur point isoélectrique. Les polypeptides additionnels identifiés chez le génotype résistant pourraient être reliés à l'expression de certaines protéines de défense. Les études de la synthèse des polypeptides in vivo et in vitro confirment les modifications polypeptidiques (stimulation, répression et induction) consécutives a l'inoculation par G. Mosseae. La synthèse in vivo nous a de plus permis de montrer que les endomycorhizines sont vraisemblablement synthétisées lentement et s'accumulent au cours de la symbiose. Des inducteurs fongiques, susceptibles d'éliciter des modifications des profils polypeptidiques des racines, à partir d'extraits protéiques solubles de spores germées n'ont pas été mis en évidence. D'importantes modifications polypeptidiques sont associées a la germination des spores de G. Mosseae, mais nous n'avons pas détecté de différences dans les profils polypeptidiques de spores germées en présence d'eau ou d'exsudats de racines des génotypes myc#+ et myc#-. En revanche, nos travaux sur l'analyse des profils polypeptidiques de spores de champignons endomycorhizogènes, appartenant à différents genres, ont montré l'existence d'une variabilité interspécifique