Le rythme et la raison : une approche philosophique des phénomènes rythmiques
Auteur / Autrice : | Pierre Sauvanet |
Direction : | Jean-Jacques Wunenburger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail part des rapports possibles entre musique et philosophie sous l'angle d'écoute du rythme (Platon, Nietzsche, Bachelard. . . ) - et non seulement de la mélodie ou de l'harmonie comme au siècle des Lumières (la querelle Rousseau-Rameau). Qu'engage un tel déplacement : vers le corps, vers la différence, vers l'essence du temps? Le problème qui se pose alors n'est autre que le rapport du rythme à la raison : en quoi le rythme est-il entrainant? Comment interagissent ici le biologique et le culturel, le spatial et le temporel? Plus généralement, peut-on rendre raison d'un phénomène rythmique? Et si oui, comment? Par ''phénomène rythmique'', on ne peut donc plus seulement entendre un simple phénomène musical. Contrairement à la mélodie ou à l'harmonie, le rythme - ou du moins une certaine forme de celui-ci - se retrouve dans les diverses manifestations esthétiques, voire biologiques ou même cosmologiques. Entre la science et l'art, ce que nous cherchons toujours, c'est cette raison de nommer ''rythme'' autant de phénomènes aussi différents les uns des autres, en évitant à la fois le réductionnisme (la critique du rythme d'H. Meschonnic) et le panrythmisme. Dans les ''rythmologiques'' (tome 1), les trois premiers chapitres étymologie (rhuthmos), typologie, phénoménologie - pointent trois obstacles épistémologiques à une compréhension du rythme, avant de proposer une terminologie.