Thèse soutenue

La sécrétogranine II dans l'hypophyse humaine : étude ontogénétique et caractérisation dans les adénomes hypophysaires par utilisation d'antisérums dirigés contre la protéine recombinante

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Auteur / Autrice : Virginie Vallet
Direction : Jacques Duval
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences médicales
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Rennes 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La secretogranine ii (sgii) est une proteine acide et sulfatee, contenue dans les granules de secretion de plusieurs glandes endocrines, dont l'hypophyse. L'adnc de la sgii humaine a ete isole et sequence en 1989 (gerdes et al. ) ; notre travail a ete consacre a l'expression de la sgii dans l'hypophyse saine et dans les adenomes hypophysaires humains. Nous avons isole un adnc de sgii humaine par pcr qui a ete caracterise par northern blot et sequencage. Une proteine de fusion gst-hsgii a pu alors etre exprimee en systeme bacterien et purifiee par chromatographie d'affinite. Nous avons prepare un antiserum contre la sgii humaine, par immunisation d'un lapin avec la gst-hsgii. Cet anticorps, caracterise dans un premier temps par western blot, a permis, dans un deuxieme temps une etude ontogenetique en immunohistochimie. Nous avons montre que la sgii est detectee de facon precoce au cours de la vie ftale, en meme temps que les premieres hormones hypophysaires, et que les cellules sgii-immunoreactives sont des cellules corticotropes. Cette localisation dans les cellules corticotropes a ete observee a tous les stades de developpement, y compris chez l'adulte. Par ailleurs, dans les cellules gonadotropes, l'immunoreactivite sgii apparait progressivement au cours de la vie ftale et ne semble pas retrouvee dans les cellules lactotropes a n'importe quel stade etudie. La meme distribution de la sgii a ete observee dans les cellules hypophysaires adultes ; concernant les autres types cellulaires, cette proteine n'a pas ete detectee dans les cellules somatotropes, mais l'a ete dans les cellules thyreotropes. Nous avons etudie l'expression de la proteine hsgii dans differents types d'adenomes hypophysaires. L'arnm a ete detecte dans tous les types de tumeurs alors que la proteine n'a pas ete retrouvee dans les adenomes lactotropes. Par ailleurs, nous avons detecte differentes proteines immunologiquement apparentees a la sgii (45 et 30 k). La preparation d'antiserums diriges contre differentes parties de la sgii nous a permis de montrer ulterieurement que ces peptides correspondent a des sequences centrales et c-terminales de la sgii. Enfin, nous avons mis en evidence, dans les adenomes non fonctionnels, une correlation de l'expression des genes sgii et sous-unite alpha, commune aux hormones glycoproteiques lh, fsh et tsh. Nous avons enfin realise une etude preliminaire sur des tumeurs neuroendocrines pancreatiques, duodenales et bronchiques. Notre etude suggere que la sgii pourrait constituer un marqueur ne supplementaire aux quelques marqueurs neuroendocrines actuellement utilises en anatomo-pathologie