Thèse soutenue

Autonomie et procédures de contrôle dans les groupes français implantés en Afrique

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Auteur / Autrice : Mohamed El Bachir Wade
Direction : Daniel Gouadain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Poitiers

Résumé

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L'objectif de ce travail est de contribuer à la connaissance des méthodes de gestion qui sont appliquées en Afrique. En effet, depuis la fin des années 1970, on assiste à un débat sur les raisons de la médiocrité des performances des entreprises publiques africaines par rapport à celles des autres entreprises dans le même contexte. Dans ce cadre, nous nous sommes demandé s'il existait des méthodes de gestion appropriées au contexte africain qui seraient employées par les entreprises privées (notamment les entreprises étrangères) citées comme référence en matière de performance. Les filiales des Groupes Français étant parmi les premières entreprises qui se sont installées sur le continent, nous avons étudié les caractéristiques de leur système de contrôle pour savoir si elles sont gérées comme les autres entreprises françaises ou si des méthodes de gestion spécifiques y sont employées. Suivant les thèmes majeurs du débat, nous avons d'abord analysé leurs formes de rattachement à la société-mère et les modes de contrôle des décisions de leurs dirigeants, ainsi que le climat culturel dans lequel baigne leur système de contrôle. Par la suite, nous avons étudié leurs procédures de contrôle de gestion, pour montrer, d'une part, que la centralisation/ décentralisation (donc l'autonomie), la formalisation (donc les procédures) et l'articulation à l'environnement en sont les dimensions principales et d'autre part, pour rechercher leurs différents "styles" de contrôle. Les observations que nous avons recueillies à la suite d'une enquête auprès de 32 sièges sociaux de groupes français implantés en Afrique, ont été comparées aux résultats des enquêtes sur la pratique du contrôle de gestion en France menées par Hugues Jordan et aux "styles" de contrôle mis en évidence par Jacques Trahand.