Hydrologie en milieu subdésertique d'altitude : le cas de l'Aïr (Niger)
Auteur / Autrice : | R. Gallaire |
Direction : | G.-M. ZUPPI |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les contraintes du milieu, le caractere irregulier et aleatoire des evenements expliquent que la connaissance des phenomenes hydrologiques de la zone subdesertique soit encore tres incomplete. Sa progression ne s'effectue, le plus souvent, qu'au travers d'actions de developpement, comme celles menees par l'orstom, durant la periode 1974 - 1990, dans le massif sud-saharien de l'air au niger. Ce memoire revet le double aspect d'une synthese hydrologique permettant, a partir des methodes habituelles d'investigation, d'apprehender les phenomenes de ce milieu aux differents stades du cycle hydrologique, et celui d'une recherche geochimique et isotopique, amenant a la precision des mecanismes et origines. L'aggravation de la secheresse depuis la fin des annees soixante, et ses consequences tant climatiques qu'hydrologiques sont soulignees. Une etude statistique sectorielle est proposee pour les pluies comme pour les ecoulements. Les mesures sur les transports solides en suspension dans le sud du massif permettent d'apprecier la degradation dont il est encore l'objet, malgre l'affaiblissement des evenements hydrometeoriques. La caracterisation geochimique et isotopique des differents milieux conduit a une meilleure connaissance des milieux et de leur interaction. L'analyse statistique multidimensionnelle des ecoulements, a partir des differents traceurs chimiques, montre que les mecanismes relevent toujours des memes processus de dilution en alternance avec des reconcentrations par hydrolyse des silicates plagioclases. Les isotopes stables (oxygene-18, deuterium) sont, dans ce milieu a fortes contraintes climatiques, les seuls traceurs utilisables pour la decomposition de l'hydrogramme de crue. La nappe alluviale, malgre sa capacite limitee, participe de facon tres significative aux ecoulements