Etude par microscopie électronique en transmission des mécanismes de déformation d'un superalliage à base de nickel en fatigue oligocyclique à haute température
Auteur / Autrice : | Valérie Brien |
Direction : | Brigitte Décamps |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences appliquées |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Philibert |
Examinateurs / Examinatrices : Ladislas P. Kubin, Luc Rémy, Haël Mughrabi, Georges Saada | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ladislas P. Kubin, Luc Rémy |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Afin de comprendre les mécanismes structuraux de déformation dans les superalliages monocristallins sous fatigue oligocyclique nous avons réalisé des essais à 950 °C (1223K), à la fréquence 0. 25Hz, à déformation totale imposée avec R epsilon = εmin / εmax= 0 ou -1, selon l'axe cristallographique <001>. En fatigue R epsilon = 0, nous dégageons un comportement général des microstructures de déformation en fonction de deux paramètres qui sont la déformation totale imposée et le nombre de cycles. Ainsi, une simple traction provoque la localisation de réseaux de dislocations aux interfaces matrice/précipité perpendiculaires à <001> de telle manière que les dislocations excitées soient celles qui relaxent l'écart paramétrique. Plus la déformation totale imposée est forte ou plus le nombre de cycles est grand, plus la déformation se répartit de façon homogène (extension aux couloirs verticaux) tout en réduisant l'écart paramétrique entre les deux phases. Une coalescence de type N est notée dès 200 cycles pour les petites quantités de déformation totale imposée. En fatigue R epsilon = -1, nous montrons que la compression déforme les couloirs verticaux sans apparition de réseaux puisqu'un seul système de glissement y est sollicité. La traction déforme toujours les couloirs horizontaux de la même manière qu'en fatigue répétée. Nous montrons par ailleurs l'apparition extrêmement rapide (dès 115 cycles) de la coalescence dirigée de type N (identique à celui obtenu en fluage traction pour ce type de superalliage). La synthèse de ces résultats, enrichie de considérations sur l'évolution des contraintes internes (contraintes de cohérence et contraintes dues à l'écart paramétrique) nous a permis de proposer un modèle de comportement qui prédit (que ce soit en fatigue R epsilon = 0, R epsilon = -1, en traction ou compression) la nature et la localisation des systèmes de glissement activés ainsi que la distribution qualitative des contraintes internes du superalliage.