Thèse soutenue

Une approche psychanalytique de la notion freudienne de moi idéal l'instance idéale fondatrice : étude théorico-clinique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Frédéric de Rivoyre
Direction : Roger Dorey
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Paris 10

Résumé

FR  |  
EN

La notion de moi idéal est introduite dans la théorie psychanalytique par Freud en 1914 dans pour introduire le narcissisme. Depuis elle est restée peu usitée. La thèse de l'instance idéale fondatrice vise à démontrer que cette notion est fondamentale dans le cadre d'une approche psychanalytique des pathologies narcissiques. Elle prend appui pour sa démonstration, dans une première partie sur une analyse des travaux théoriques traitant de la notion de moi idéal de Freud à Françoise Dolto en analysant notamment en détail les travaux de Viktor Tausk, Herman Nunberg. Daniel Lagache et Jacques Lacan ainsi que les élaborations anglo-saxonnes de Heinz Kohut, Otto Kernberg et Annie Reich. Cette partie commence par une analyse de la relation transférentielle Freud Jung afin de souligner le fait que la théorie du narcissisme de Freud est produite dans un contexte clinique transférentiel ou il est confronté à la pathologie narcissique de Jung. Aussi bien, la recherche théorique s'appuiera-t-elle des lors sur les développements de Lagache. Lacan et Dolto qui ont permis de dépasser les impasses de Freud. La théorie lacanienne de l'imaginaire, jusque dans ces dernières avancées, devient de ce fait le support de cette thèse. La seconde partie est consacrée a l'expose de sept cas cliniques d'adultes et d'enfants que l'auteur a rencontré lors de psychothérapies. Ce matériel clinique met en évidence la nécessite pour la thérapeute travaillant avec des pathologies narcissiques d'accepter d'être impliqué soi-même narcissiquement dans le transfert. La troisième et dernière partie est consacrée au développement de la théorie de l'instance idéale fondatrice : cette instance est postulée comme un premier nouage du réel pulsionnel du corps avec une dimension pré-imaginaire (pole moi-idéal) et une dimension présymbolique (pole idéal du