Des lettres aux romans : le rôle et la place des correspondances dans l'oeuvre romanesque de Colette
Auteur / Autrice : | Mi-Kyung Choi |
Direction : | Jean-Louis Tritter |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Colette, épistolière prolixe, introduisait quantité de lettes dans ses œuvres romanesques. Ces lettres vont jusqu'à constituer la trame même de certains romans. Toutefois, nous constations une évolution : à partir des années 1920, la présence des lettres y a toujours une utilité, mais leur contenu textuel est dépourvu de prestige et de poids. Avec la naissance du jour, Colette renoue avec le genre épistolaire. Les lettres maternelles sont le prétexte de la narration et de l'élaboration du roman que la narratrice est en train de composer. Mais le roman est moins la manifestation d'un deuil tardif que l'apothéose de la vocation de l'écrivain. Les habitudes de Colette, épistolière privée, ont leur influence sur l'évolution de sa technique littéraire. Les traits caractéristiques de la correspondance privée déteignent sur les lettres fictives.