André Lhote, un individualiste du cubisme : les années 1910 à 1920
Auteur / Autrice : | Yvonne Gouin |
Direction : | Serge Lemoine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Recherche sur l'évolution du cubisme d'André Lhote de 1910 à 1920: le rôle qu'il a joué et ce qui fait son originalité; analyse de sa production picturale, éclairée par sa correspondance. 1. Rappel de son œuvre avant 1910: du néo-impressionnisme au symbolisme puis au fauvisme. Période cézannienne (1911); rupture et transition après les rétrospectives de Cézanne (1907 et 1910) et la découverte du cubisme de Picasso et Braque, 2. 1912 à 1914: (vit à Paris et à Bordeaux). Contacts avec Gleizes, Villon, Mercereau… et avec la N. R. F. Par ses amis Jacques Rivière et Alain-Fournier. Expose aux salons parisiens, à la ''section d'or'' et à Stockholm. Fait partie de la ''famille cubiste'' mais n'adhère pas au cubisme analytique pur. Il a une conception de l'art ou ''le cœur et l'esprit'' se joignent pour interpréter la nature et la vie, dans une optique cubiste alliée à une volonté de continuité avec la tradition; il est un ''individualiste du cubisme''. 3. 1915 à 1917:(la guerre, réforme en 1915). Partage la vie des artistes qui sont à Paris. Son art évolue vers un cubisme synthétique personnel exprimant le mouvement, les paysages et les nus. Ecrit un article ''totalisme'' pour définir le cubisme sans contrainte qu'il souhaite et commence à enseigner dès 1916. 4. 1918 à 1920 : période du ''retour à l'ordre''; pour André Lhote, confrontation entre culture et instinct, esprit et matière. Le cubisme devient le ''passage obligé'', mais non le but, pour créer un art du 20eme siècle, sans rupture avec l'art de tous les temps (1919: début de ses chroniques dans la N. R. F. ).