Thèse soutenue

La problématique de la succession dynastique sous les premiers Qâjâr (1726-1834) : étude sur un système de pouvoir tribal et dynastique en Iran

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Auteur / Autrice : Hormoz Ebrahimnejad
Direction : Charles Henri de Fouchécour
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : I.O.A.N.
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Paris 3

Mots clés

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Résumé

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La succession dynastique sous-entendant la continuite du pouvoir, la performance des qajar (1794-1925) par rapport aux dynasties afshar (1736-47) et zand (1759-80) leur permettant de rester sur le trone plus longtemps que leurs predecesseurs demande une analyse. Un constat s' impose : l'accession au trone sous les premiers qajar ne s'effectue pas selon une regle ou une loi. Il ne s'agit donc pas de trouver les lois successorales mais de faire l'anatomie sociale et politique de leurcommunaute pour definir les facteurs sociaux qui regissent l'exercice du pouvoir. De fait l'autorite royale perd en precision des qu'on la ramene a la dimension des rapports internes de la tribu. Tout le poids de la dynastie n'est pas porte par agha m. -dhan (1794-97). C'est parce que le pouvoir qajar ne se resume pas a l'heroisme ou au charisme de ce chef-fondateur, comme chez les afshar et les zand, qu'il a pu survivre a la mort de celui-ci. Son premier souci avait ete de reunir les qajar et de leur donner une structure. La cohesion tribale est la base de l'integration politique au sein du pouvoir et inversement la formation tribale est realisee dans la perspective de regner. D'ou la succession problematique d'un pouvoir sans cesse redistribue parmi une nebuleuse d'autorites et de dignites. Mais malgre les rivalites ethique tribale et interet commun rapprochent les qajar.