Le rôle de l'Arabie Saoudite au Machrek (de 1958 à 1982)
Auteur / Autrice : | Ahmad Malli |
Direction : | Jacques Thobie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
Dès le début de sa fondation en 1932,le royaume d’Arabie saoudite a pu assumer un certain rôle dans la gestion des affaires arabes. Certainement l'existence sur son territoire des lieux saints de l'Islam, la Mecque et Médine, procure au royaume un prestige immense dans le monde arabo-islamique et des revenus non négligeables. La découverte du pétrole en Arabie saoudite et le volume de ses réserves pétrolières estimées à un quart des réserves mondiales, ont mis le royaume sur le chemin d'une nouvelle étape dans son histoire aux niveaux économique et politique. Par consequent, conséquent de ces deux atouts, le patrimoine islamique et la fortune pétrolière. Les Saoudiens ont décidé de jouer un rôle plus efficace au Machrek(les pays arabes du Proche-Orient). Mais la tâche de Tiyadh n'était pas facile. Ceci est dû à l'existence d'autres grands acteurs régionaux comme l'Egypte, la Syrie et l'Irak. Ainsi, le rôle de l’Arabie saoudite s'est déroulé en deux étapes. -La première étape : 1958-1970. La deuxième étape : 1970-1982. Pendant la première étape, et surtout avant 1967, le royaume confinait dans la défensive et son rôle était fort marginal. Le Nassérisme de l'époque et les ressources encore modestes de l’Arabie saoudite expliquent cet état de fait. Pendant la deuxième étape, et surtout à partir de 1973, les saoudiens sont parvenue à s'imposer au Machrek grâce à l'arme du pétrole qu'ils ont utilisée pendant la guerre d'octobre 1973. C'était vraisemblablement le prix à payer pour pouvoir prétendre au leadership de la région. Cependant, et malgré tous ces efforts déployés, l'Arabie saoudite n'a pu devenir le premier pôle du Machrek, ceci dépasse ses capacités. Tout ce qu'on peut dire c'est que le royaume a choisi de jouer le rôle d'arbitre dans les conflits interarabes.