Application des méthodes d'ordre partiel aux équivalences comportementales des systèmes concurrents
Auteur / Autrice : | Mônica Lara de Souza |
Direction : | Robert de Simone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Nice |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences |
Jury : | Président / Présidente : Charles André |
Examinateurs / Examinatrices : Ilaria Castellani, Jean-Claude Fernandez, Brigitte Rozoy | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Courtiat, Joseph Sifakis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse aborde le problème de l'explosion d'états dans la vérification de systèmes concurrents. Nous cherchons à combiner deux approches complémentaires : d'une part, les méthodes d'ordre partiel qui produisent un automate partiel en éliminant les entrelacements redondants provenant de comportements indépendants d'un automate complet, d'autre part, les réductions classiques fondées sur les quotients par équivalence comportementales entre états. Etant donné une relation d'indépendance entre actions, nous donnons une caractérisation axiomatique des automates complets, puis des automates partiels à l'aide de prédicats d'états indiquant les comportements omis, soit par anticipation soit par retardement. Nous définissons les notions d'inclusion et d’égalité de langages, de raffinement de simulation et d'équivalence de bisimulation sur les automates partiels. A l'aide des axiomes introduits, nous montrons que l'inclusion ou l’égalité des langages de traces globaux est préservée au travers de préordres ou équivalences comportementales sur les automates partiels. Des formes canoniques peuvent être définies et donner lieu à une certaine forme de compositionnalité sur le quotient d'automates partiels. Nous explorons les problèmes posés par l'introduction d'actions locales invisibles et les équivalences de type faible. Nous définissons la P-bisimulation arborescente entre les états d'un automate partiel, et nous démontrons qu'elle préserve l’égalité de langages avec morphismes effaçants pour les automates complets. La théorie développée a été implémentée sous la forme d'un prototype qui, à partir d'un réseau d'automates, produit un automate partiel qui peut être utilisé pour tester les équivalences de langages ou la bisimulation par rapport à un automate partiel déterministe