Étude des enveloppes des étoiles carbonées
Auteur / Autrice : | Silvia Lorenz Martins |
Direction : | Jean Lefèvre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Nice |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences |
Jury : | Président / Présidente : Julien Borgnino |
Examinateurs / Examinatrices : Sayd José Codina Landaberry, Marie-Odile Mennessier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jacques Bergeat, Nicolas Epchtein |
Résumé
Des modèles d'enveloppes d’étoiles froides ont été calculés pour un ensemble d’étoiles carbonées. La méthode de Monte Carlo a été utilisée pour résoudre le problème du transfert radiatif dans ces enveloppes. Les modèles ont été calculés en considérant la présence de deux sortes de grains : le carbure de silicium (SiC) et le carbone amorphe (CA). Nous pouvons distinguer trois étapes différentes de la modélisation : (1) modélisation d'un ensemble de 9 étoiles carbonées en considérant que les deux sortes de grains sont formées à la même distance de l’étoile centrale. (2) Modélisation d'un ensemble de 32 étoiles carbonées, en considérant cette fois, la formation des différentes sortes de grains à différentes distances de l’étoile centrale. (3) Modélisation d'un ensemble d’étoiles carbonées de type J, considérées comme une liaison entre les étoiles M et C dans la séquence évolutive M-S-C. Les modèles donnent la température de l’étoile centrale et aussi quelques caractéristiques de l'enveloppe, comme par exemple son extension et son opacité d'extinction. La distribution de la température des grains et le rapport d'abondance SiC/CA sont aussi obtenus. Des corrélations entre le rapport d'abondance SiC/CA, l'opacité de l'enveloppe et la période de variation de l’étoile ont permis de mettre en évidence que la quantité relative de grains de SiC, aux grains de CA, diminue avec le stade d'évolution des étoiles carbonées. A partir des modèles, des courbes de visibilité interférométriques ont été calculées. Elles montrent que la visibilité varie beaucoup à travers la bande d'absorption. Des mesures interférométriques avec résolution spectrale permettraient d'obtenir le profil vrai des bandes d'absorption