Thèse soutenue

Variation des structures pariétales et membranaires chez Schizosaccharomyces pombe : souche sauvage, mutant ras1- et mutant ras1vaI17

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Auteur / Autrice : Naïma Harmouch
Direction : Roger Bonaly
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biochimie microbienne
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Résumé

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L’objet de cette étude a été de vérifier l'incidence du gène ras1 sur les structures pariétales et membranaires de la levure Schizosaccharomyces pombe. L’analyse chimique des parois cellulaires a révélé des différences notamment dans les teneurs en protéines et en phosphore qui sont fortement augmentées chez les levures mutantes ras1- et ras1vaI17. Le fractionnement des glycoprotéines pariétales, isolées par traitement au SDS, montre que les deux mutants ras1 renferment plus de polymères charges représentes particulièrement par des phosphoprotéines. Ces polymères semblent fortement liés à la paroi, ils ne sont en effet libérés qu'après traitement par le SDS à chaud. La protéine correspondant à 31,5 kDa a une teneur significativement plus importante dans les parois des cellules mutantes ; elle possède une activité beta (1, 3) glucannase dont le rôle dans les modifications morphologiques des cellules ras1- ne doit pas être écarté. La mutation du gène ras1 induit aussi une activation du métabolisme des phospholipides membranaires. Les deux mutants ras1 présentent en effet une nette augmentation dans les teneurs des phosphatidylinositols (PI) et des phosphotidylserines (PS). Cette augmentation dans les taux des phospholipides anioniques est due probablement à l'association membranaire et l'activité biologique des protéines ras1. L’étude des stérols membranaires a mis en évidence du 24-méthylène dihydrolanosterol (eburicol). La présence de ce stérol en c31 plaide en faveur d'une voie de synthèse de l'ergostérol similaire à celle existant plutôt chez les champignons filamenteux que chez les levures