La violence dans le theatre et les romans de jean-paul sartre
Auteur / Autrice : | KWANG BA BYUN |
Direction : | Robert Bessède |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Résumé
Un des reves de l'homme est de reconstruire l'utopie ou il est, avec les autres, libre, egal et humain et ou il communique parfaitement avec eux. Mais le monde actuel est infernal. La violence est, autres, un element qui rend impossible la construction de l'utopie. La violence est le mal a detruire. Pour l'exterminer, on recourt a une autre violence. Comme le mot grec pharmakon, la fonction de la violence est double : maligne et curative. L'idee de la violence liberatrice est sous-jacente dans la revolution. Le groupe en fusion de sartre est un exemple. Mais le risque d'une escalade infinie a la violence existe toujours. Nul bien sans mal. D'ou la necessite de concevoir un autre remede a partir des moyens moins violents. Sartre fait appel a la force destructrice de l'acte d'ecrire. La violence et l'acte d'ecrire sont complementaires dans la lutte contre la violence. La carriere de sartre est marquee par cette concurrence complementaire. Malgre sa reconnaissance de l'efficacite de la contre-violence, il preconise jusqu'au bout l'acte d'ecrire dans sa lutte contre la violence. L'origine et la definition de la violence, les visages des violences qui figurent dans l'univers litteraire de sartre, son alternative a la violence : voila les questions auxquelles nous avons tente de repondre dans notre eture. Ce laisant, nous avons essaye de mettre en valeur un modele de l'ethique communicationnelle. Pour cela, nous avons porte notre interet a la periode que sartre a passee a la rochelle. . .