Les rapports entre l'avocat et son client auprès des juridictions civiles de droit commun entre 1920 et 1971
Auteur / Autrice : | Philippe Huppé |
Direction : | André Gouron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La période de 1920 a 1971 est une période de mutation pour la profession d'avocat. A travers la relation qu'un l'avocat et le client apparaît toute l'évolution que subit le barreau français. Autant la formation des jeunes avocats stagiaires que le contrat passe entre un membre du barreau et son client sont les exemples types du renforcement de la technicité exigée par la clientèle. Les changements de mentalité intervenus dans la société poussent la profession d'avocat à se remettre en cause. Le client demande de plus en plus de compétence à son défenseur, ce qui entraîne une modification de la conception même du rôle de l'avocat dans la société. Les barreaux passent d'une image "aristocratique" de leur mission à une représentation économique de leur travail. L'honoraire tribut fait place à l'honoraire rémunération. L'avocat devient le spécialiste d'une prestation déterminée. De changement découle l'augmentation croissante du domaine de la responsabilité professionnelle, mais aussi l'acceptation par la déontologie de l'action en paiement d'honoraires. La protection du titre d'avocat et donc du domaine de compétence devient et reste un problème majeur pour cette nouvelle profession.