Modélisation de la durée de développement pré-imaginal chez les poïkilothermes sous régime de températures variables
Auteur / Autrice : | Stéphanie Manel |
Direction : | Domitien Debouzie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Domitien Debouzie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous proposons des methodes integrant les temperatures variables ainsi que la variabilite individuelle, permettant de predire la duree mediane de plusieurs stades de developpement d'insectes. Cette etude sera appliquee plus particulierement au balanin de la chataigne (curculio elephas). Une etude au laboratoire montre que les vitesses des developpements embryonnaire et larvaire du balanin sont lineaires en fonction de la temperature. Le logit de la proportion d'ufs ou de larves du balanin se developpant en conditions naturelles est modelise en fonction d'une echelle physiologique, lineaire. Deux methodes differentes d'estimation des parametres sont proposees: une indirecte (faisant appel a la methode de la vraisemblance profilee) et l'autre directe (estimant tous les parametres au maximum de vraisemblance). Elles conduisent a des resultats proches: par exemple le developpement embryonnaire necessiterait 109 dj, base 6,5c, soit huit jours a la temperature constante de 20c. Une distribution logistique est ajustee a la proportion des sorties larvaires observees a une date t par rapport au nombre total de larves sorties. Par exemple un uf eclos le 14 septembre donnera naissance a une larve qui quittera la chataigne le 24 octobre. Nous discutons egalement de la sensibilite des modeles a la temperature. Nous etudions la variabilite individuelle du developpement a partir des durees du premier et du dernier deciles des distributions. Des simulations ont montre que le nombre de dates d'observation de la population et la taille de l'echantillon, issu d'une population caracterisee par les frequences d'individus dans les divers stades de developpement, ont peu d'influence sur la precision des estimations des modeles. Nous avons egalement mis en evidence la difficulte a predire simultanement la duree des differents stades de developpement quand l'echelle physiologique n'est pas commune aux stades