Empreinte genomique dans l'embryon préimplantatoire de souris : étude de la méthylation de l'ADN et recherche de nouveaux gènes soumis à l'empreinte
Auteur / Autrice : | Sylvie Croteau |
Direction : | Yves Ménézo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie moléculaire et cellulaire |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LBA – Laboratoire de Biologie Appliquée (Lyon, Rhône ; 1985-1999) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Une méthode simple et rapide d'activation de l'ovocyte par l'ionophore calcique permet de disposer d'un modèle expérimental pour l'étude de l'empreinte génomique : l'embryon parthénogénétique, qui ne possède qu'un génome d'origine maternelle. La comparaison avec l'embryon caryogame (génomes paternel et maternel) permet d'évaluer l'importance de chaque génome pour les fonctions étudiées. Les résultats des dosages de la S-Adénosyl-Méthionine (cofacteur des méthylases), de la S-Adénosyl-Homocystéine (produit des transméthylations), de l'activité ADN méthyltransférase et du taux de méthylation de l'ADN génomique au cours du développement préimplantatoire sont comparables dans l'embryon parthénogénétique et dans l'embryon caryogame. Ainsi, le parthénote possède de bonnes potentialités de régulation de la méthylation de l'ADN et il ne présente pas d'anomalie pour les voies métaboliques en amont de l'ADN méthyltransférase. Quelle que soit l'approche expérimentale utilisée, le développement préimplantatoire se caractérise par une déméthylation de l'ADN, qui semble être un prérequis à l'établissement des profils de méthylation spécifiques des lignées cellulaires différenciées. Les profils d'expression des gènes de trois facteurs de croissance (Transforming growth factor-alpha, transforming growth factor-betal et transforming growth factorbeta2) ont été suivis pendant le développement préimplantatoire par hybridation in situ fluorescente. Ils sont similaires dans dans les deux types d'embryons, ce qui exclut une empreinte maternelle pour ces trois gènes.