Étude par diffraction et topographie aux rayons X de monocristaux de LiIO3, de KTiOPO4 et de LiNbO3 sous champ électrique
Auteur / Autrice : | Petra Rejmankova |
Direction : | José Baruchel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Nous avons etudie par topographie aux rayons x, en utilisant principalement le rayonnement synchrotron, des monocristaux sous champ electrique tels que la forme alpha de l'iodate de lithium (-liio#3), l'orthophosphate potassium titanyl (ktp=ktiopo#4) et le niobate de lithium (linbo#3). Ces etudes ont ete menees dans le but d'elucider les mecanismes de formation des gradients de distorsion sous champ. Nous avons observe sur les topographies les effets qui se produisent sur les cristaux de -liio#3 et ktp lorsqu'un champ electrique est applique suivant l'axe c. Les resultats nouveaux, surtout les mesures en courant alternatif et les experiences a basse temperature, ont montre que la conductivite ionique unidimensionnelle n'est pas un phenomene preponderant a la base des lignes paralleles a l'axe c observees sous champ, comme cela a ete suppose jusqu'a present. Ceci nous a permis de remettre en cause les modeles mentionnes dans la litterature, et de proposer notre modele des canaux polarises. Sur les cristaux de linbo#3 (et -liio#3) implantes par l'hydrogene nous avons observe, sur les topographies en section, la couche associee a l'implantation. Les experiences ont montre que la couche implantee est monocristalline, legerement desorientee par rapport au volume, observable sans champ. Sous champ, elle n'est pas visible. Par contre, la couche traversee par les ions implantes est, sous champ, a l'origine de l'observation d'une ligne parallele a la surface, plus desorientee par rapport au volume que la couche implantee sans champ. La desorientation de cette image de la zone traversee semble etre fortement correlee avec l'effet piezoelectrique. Nous proposons deux hypotheses qui pourraient expliquer ce phenomene