Seigneuriage et participation des pays d'Europe du sud à l'unification monétaire européenne : une approche coûts-avantages
Auteur / Autrice : | Annie Corbin |
Direction : | Eric Girardin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Bordeaux-I. Faculté de droit, des sciences sociales et politiques |
Jury : | Président / Présidente : Eric Girardin |
Examinateurs / Examinatrices : Eric Girardin, William Marois, Jean-Paul Pollin, Christian Bordes, Alain Sauviat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : William Marois, Jean-Paul Pollin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le montant des recettes de seigneuriage lie au privilege regalien de ''battre monnaie'' differe en europe. Nous supposons que l'importance du seigneuriage comme source de revenu public en espagne, grece, italie et portugal resulte de l'inefficacite du systeme fiscal du fait de l'existence de couts de collecte de l'impot ordinaire liee au probleme de fraude fiscale. L'une des caracteristiques de la taxe d'inflation par rapport aux modes d'imposition alternatifs est qu'elle est peu couteuse a collecter. Nous introduisons cette caracteristique de la taxe d'inflation dans un modele d'impositon optimale et concluons que la taxe d'inflation optimael est positive. Dans notre modele, nous montrons que la theorie du seigneuriage optimal implique que les distorqionq induites par l'inflation doivent etre comparees aux distorsions associees aux formes d'imposition alternatives. Cependant, si les decideurs publics ne peuvent pas s'engager a respecter une politique non inflationiste de facon credile et sont confrontes a un niveau d'endettement public eleve, il peut en resulter un taux d'inflation excessif. Dans notre modele, nous concluons que pour des pays caracterises par un niveau d'endettement public eleve, il peut etre optimal de participer a un systeme qui limite l'autonomie de ces pays en