Auteur / Autrice : | Philippe Meunier |
Direction : | Nadine Ly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études ibériques et ibéro-américaines |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Trois comedias comme modele de lecture de l'onomastique tirsienne,lesquelles revelent que le travestissement vestimentaire et denominatif du personnage feminin principal trouve sa premiere justification dans le prenom originel ; soit "juiana" et "petronila",deux signifiants construits sur un masculin,et "ana" prenom masculin selon covarrubias. En raison de son signifie etymologique extraordinaire, "ana" semble etre a son tour,dans le discours dramatique de tirso de molina,le signifiant fondateur qui avec ses avatars poetiques,"ju-ana"et "di-ana",designe toujours le personnage de la "mujer varonil". Ce concept evolue chez l'auteur vers celui de la "mujer andariega" dans une configuration onomastique (prenoms,patronymes,surnoms et toponymes) de l'equipee guerriere et chretienne ; puis,de facon drole et transgressive vers celui de la "mujer libre". Dire le nom chez tirso,c'est en effet rehabiliter le "bas materiel". Le prenom,surtout celui du villano noble est le catalyseur de toutes les figures de gemellite emblematiques de ce theatre. Lire le nom,c'est aussi lire le nombre,le deux et le trois,ce qui est illustre par la triple lecture,morphologique ou referentielle des deux prenoms de la trinite dramaturgique tirsienne "juana" et "magdalena".