Activités phospholipase C des cellules épithéliales rectales induites par la neuroparsine, neurohormone antidiurétique du criquet africain Locusta migratoria
Auteur / Autrice : | Michel Nogaro |
Direction : | Bernard Fournier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences et pharmacologie |
Date : | Soutenance en 1995 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les premieres etapes du mode d'action de la neuroparsine, une neurohormone antidiuretique du criquet locusta migratoria ont ete etudiees. L'hormone, extraite des corpora cardiaca ou bien produite par des techniques de genie genetique puis purifiee stimule la reabsorption de fluide rectal. Deux voies de transduction sont mobilisees selon la concentration de neuroparsine et revelent l'existence de deux recepteurs a affinites differentes. A haute concentration, l'hormone ferait intervenir une proteine de couplage g alpha q / alpha 11 pour stimuler une plc hydrolysant le pip2 en ins(1,4,5)p3. Celui-ci est directement dephosphoryle, ou phosphoryle en ins(1,3,4,5)p4, lequel est ensuite catabolyse. Ces donnees laissent penser que le recepteur de l'hormone est de type a 7 domaines transmembranaires et que l'effecteur membranaire est une plc beta. A faible concentration, la neuroparsine se lierait a un recepteur couple a un canal calcique voltage-dependant (non l) lequel permettrait un influx responsable de l'activation d'une plc hydrolysant le pi et le pip. Cette voie semble tout a fait originale, en absence d'activite tyrosine-kinase mesurable. Une autre originalite reside dans la presence de deux pkc dans le meme type cellulaire dont l'une est capable de stimuler la pip2-plc, en plus de faciliter un influx calcique secondaire responsable de la reponse biologique via des canaux l. Seules les cellules epitheliales palissadiques contiendraient les deux voies de transduction, et donc induiraient la reponse biologique