Constructions subordonnées en ''que'' : diversité ou polysémie
Auteur / Autrice : | Estelle Moline |
Direction : | Jean-Pierre Maurel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de cette étude est d'effectuer une (re)classification des différents emplois de « que » en construction subordonnée. Nous partirons de l'hypothèse qu'il existe en français deux modes de subordination distincts, une subordination syntaxique, fondée sur la récursivité d'éléments de type phrastique, et une subordination pragmatique, fondée sur la récursivité d'éléments de type énonciatif. Une partition est généralement établie parmi les subordonnants selon qu'ils jouent ou non un rôle fonctionnel dans l'objet p en tête duquel ils se situent. Cette opposition permet de distinguer « que » relatif (interrogatif ou exclamatif) de « que » complétif. Notre recherche est axée sur la définition du relatif. Nous monterons que de très nombreux emplois de « que » habituellement perçus comme étant complétifs sont en fait analysables comme relevant de la relativisation. Nous présenterons en appendice une description syntaxico-sémantique détaillée des phrases construites selon le schéma (ne. . . Pas) (encore) p que (déjà) (ne. . . Plus) q, dont l'interprétation nécessite la prise en compte de facteurs aspectuels et de facteurs argumentatifs.