Thèse soutenue

Congestion aéroportuaire et tarification

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Auteur / Autrice : Frantz Dissler
Direction : Jean-Pierre Florens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Toulouse 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le thème de ce travail et la gestion des créneaux d'atterrissage sur un aéroport encombre au moyen de tarifs personnalisés nous avons voulu étudier toutes les facettes du problème. Ceci a permis de développer un produit proche de l'opérationnel c'est-à-dire susceptible d'aider à l'analyse de l'impact d'une structure tarifaire sur le trafic horaire par type de la modélisation du retard a particulièrement retenu notre attention. Le fait d'appréhender le processus de formation de d'attente de manière probabiliste est à notre avis fondamental pour une application pratique : les modèles déterministes (écoulement fluide) sous-estiment par exemple le retard lorsque le trafic est élevé. Il est apparu que la formulation du retard (état limite du système, au bout d'un temps infini, avec taux d'arrivée moyen constant) était une bonne approximation pour un profit de trafic aussi stable que celui de London-Heathrow. Nous avons ensuite estimé la fonction de reta non linéaire sur les données de Londres-Heathrow en 1989. Le sujet, économétrique et assez technique, fait appel à la notion de processus ponctuels. Les résultats sont très satisfaisants, et font apparaitre une faible variance des temps de l'analyse de "offre" faite, restait celle de la demande. Nous avons choisi d'utiliser un modèle de type login intertemporel emboile : le consommateur choisit de consommer puis l'horaire de sa consommation. Chaque catégorie d'usagers réagit donc à une donne "retards-redevances" suivant une procédure de choix aléatoire. La difficulté provient du fait que ce retard dépend lui-même du trafic cumulé des différents usagers. Nous avons pour finir procédé à des optimisations de surplus grâce à ce modèle : il en résulte que le régulateur cherche à attirer les clients vers la consommation hors en y baissant les tarifs, et exclut de la pointe les usagers les moins désireux ou les plus sensibles en y augmentant leurs redevances. Son arbitrage est d'autant plus tranché (différences de tarifs fortes entre les usagers) que la contrainte budgétaire est forte et le trafic en pointe élevé. Il en résulte un gain de surplus de 13% des recettes aéroportuaires, bien plus faible que dans le cas d'une optimisation sans contrainte.