Auteur / Autrice : | Denis Guénoun |
Direction : | Philippe Lacoue-Labarthe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008) |
Résumé
La figure de l'europe est ici concue comme retour sur soi de l'universel. Cela sppose : 1) de penser l'universel comme mouvement, non comme etat ; 2) de concevoir pour ce mouvement deux phases : une phase d'expansion, et une phase de repli. L'europe ne serait pensable que dans cette double determination essentiellement solidaire de l'universel, et de son epuisement. Cette double assignation vaut pour toute figure (l'hypothese la plus generale de ce travail est sans doute : la figure, c'est le retour). Mais l'europe a pour particularite d'etre la figure d'une continentalisation, c'est-a-dire d'une (re) territorialisation contenue, continente, et ce qui n'etait d'abord qu'un arrachement, une expansion pure, un transport. L'europe est la figure d'une partie de l'universel. Cette figuration est liee au repli, au retour sur soi idenfiticateur et identitaire de l'universel - a son echec.