Thèse soutenue

Perturbations metaboliques induites par l'hypoxie dans des cellules astrocytaires de rat en culture primaire. Protection par l'almitrine et par duxil

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : JEAN-CHRISTOPHE COPIN
Direction : GEORGES THOLEY
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008)

Résumé

FR

Nous nous sommes interesses a certains aspects des perturbations metaboliques de l'astrocyte en culture en reponse a une privation transitoire de l'oxygenation. Ce travail a ete effectue afin de preciser l'implication possible de cette cellule dans les phenomenes d'ischemie cerebrale. Dans une premiere partie, nous avons introduit les connaissances actuelles sur les mecanismes de degenerescence ischemique et traite succinctement des therapies envisageables. La theorie des radicaux libres et les moyens de defense des cellules face a un stress oxydatif, ainsi que la physiologie de l'astrocyte, ont ete tout particulierement developpes. Dans une seconde partie, le travail experimental a permis de montrer que l'astrocyte en culture etait sensible a l'hypoxie et que l'almitrine ou son association a la raubasine permettaient de diminuer certaines consequences de l'hypoxie (chute de l'activite respiratoire, diminution des capacites antioxydantes de la cellule, perturbations ultrastructurales et reduction du taux de proteines de stress de 70 kd exprimees constitutivement (hsc70)). L'interpretation des resultats permet de suggerer que l'hypoxie entraine une incapacite des astrocytes en culture a ajuster l'activite de la superoxyde dismutase mitochondriale en reponse a un stress oxydatif. Cette incapacite pourrait etre liee a la chute du taux de hsc70 dont un des roles est de favoriser le transport des proteines vers la mitochondrie. Les proprietes benefiques d'un traitement des cellules par l'almitrine ou par son association a la raubasine pourraient etre une consequence du maintien du taux de hsc70 que nous observons