Étude des sites de concentration intracellulaire du neptunium 237 par microanalyse par sonde électronique et des altérations ultrastructurales par microscopie électronique

Study of subcellular concentration sites of neptunium 237 by electron probe microanalysis and ultrastructural alterations by electron microscopy

• Auteur / Autrice : Hatem Boulahdour
• Direction : Directeur de thèse inconnu
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé. Radiobiologie. Radiopathologie
• Date : Soutenance en 1994
• Etablissement(s) : Paris 12

Mots clés

Mots clés contrôlés

Microscopie électronique

Microchimie

Neptunium

Résumé

Deux methodes d'observation et d'analyse: la microscopie electronique et la micro-analyse par sonde electronique, ont ete utilisees afin de determiner les sites de concentration intracellulaire et la forme chimique de concentration du neptunium 237 dans differents organes (reins, foie, surrenales, poumons, rate et moelle osseuse) de rats intoxiques par differentes voies, a des doses differentes et sacrifies a differentes periodes. Des formations intranucleaires anormales sous forme d'amas de grains denses (agd) contenant du neptunium, du phosphore, du soufre et du calcium ont ete observees dans les noyaux des cellules tubulaires proximales du rein, des hepatocytes et des pneumocytes de type ii. Ces agd ont un diametre maximum de l'ordre de deux micrometres et sont situes a distance de la chromatine peripherique et du nucleole, suggerant une saturation de sites recepteurs. Par ailleurs, des grains denses identiques aux grains des agd ont ete observes dans les regions claires des nucleoles d'hepatocytes correspondant a la region de l'adn nucleolaire. Des structures anormales peu denses, homogenes ont ete notees dans le noyau de cellules tubulaires proximales. Des alterations ultrastructurales nucleaires et cytoplasmiques sont souvent associees. Le nombre de desintegrations alpha emises a partir d'un agd est tres faible ainsi que la dose absorbee dans ces organes. Il apparait donc que la toxicite chimique du neptunium est preponderante par rapport a la toxicite radiologique