La lepre et la tuberculose en polynesie francaise : diagnostic, epidemiologie et facteurs genetiques
Auteur / Autrice : | GERALDINE LEVEE |
Direction : | Brigitte Gicquel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences médicales |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Mots clés
Résumé
En polynesie francaise, malgre la mise en place de strategies de lutte, la lepre et la tuberculose posent encore des problemes de sante publique. De nouveaux outils permettant d'ameliorer le controle de ces 2 maladies ont ete envisages. Le diagnostic bacteriologique de la tuberculose avec les methodes habituelles est frequemment retarde. L'amplification genique in vitro par pcr est une technique rapide, sensible et specifique qui pourrait etre utilisee pour le diagnostic bacteriologique de la tuberculose et le suivi des patients tuberculeux sous polychimiotherapie. L'identification des sources de contamination et des voies de transmission est une autre strategie pour limiter la dissemination de la tuberculose. Le polymorphisme des souches de m. Tuberculosis a ete evalue en utilisant 2 marqueurs genetiques (la sequence d'insertion is6110 et la sequence repetee dr). Les resultats obtenus suggerent non seulement la reactivation de lesions anciennes de primo-infections mais egalement une transmission active de la maladie dans la communaute. L'identification des facteurs genetiques impliques dans la sensibilite aux mycobacteries pourrait etre un autre moyen de controle. Il a ete suggere qu'un homologue humain du gene bcg, qui, chez la souris, controle la sensibilite innee aux infections a mycobacteries, pourrait controler la sensibilite a la lepre per se et etre localise sur le chromosome 2q, region q33-q37. Les resultats obtenus dans notre etude ne sont pas en faveur de la presence d'un gene controlant la sensibilite a la lepre per se localise sur le chromosome 2q dans les familles polynesiennes etudiees. Le diagnostic bacteriologique par pcr, le typage systematique des souches et l'identification des facteurs genetiques devraient permettre de definir de nouvelles strategies de lutte contre la lepre et la tuberculose