Les fondements épistémologiques du positivisme analytique : vers une théorie du droit préinstitutionnelle
Auteur / Autrice : | Nicholas Stylianidis |
Direction : | Michel Troper |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse porte sur les fondements épistémologiques du positivisme juridique de tendance analytique. Par fondements épistémologiques, on entend la cohérence interne et logique de ce courant théorique. Par positivisme juridique-analytique on entend une théorie du droit qui insiste sur la séparation entre le droit et la morale, sur les sources sociales du droit et qui met l'accent sur l'étude du langage juridique. Apres une systématisation des composants (tout méthodologiques que substantiels) de cette théorie, la thèse identifie ses incohérences internes et essaye de reconstruire la théorie du sens des énonces juridiques, selon les présupposés fondamentaux du positivisme analytique-normatif. Cette reconstruction ne peut pas résoudre les problèmes de cette théorie : la thèse des sources sociales du droit est méthodologiquement inacceptable et n'est pas compatible avec la thèse de ce même courant qui insiste sur le caractère normatif du droit. Ainsi, la thèse esquisse une théorie du droit alternative, en soutenant que les sources du droit sont, aussi, pré-institutionnelles et que le sens des énoncés juridiques est, aussi, non-conventionnel ou référentiel.