Ecologie chimique de l'abeille solitaire megachile rotundata, fabricius

Chemical ecology of the solitary bee megachile rotundata, fabricius

• Auteur / Autrice : IVAN PAULMIER
• Direction : Pierre Cassier
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
• Date : Soutenance en 1994
• Etablissement(s) : Paris 6

Résumé

L'abeille solitaire coupeuse de feuilles megachile rotundata possede une biologie favorisant son elevage et son utilisation en tant que pollinisateur des cultures de plantes fourrageres. Ses cires epicuticulaires sont constituees de 35 pour cent d'acides gras, 26 pour cent d'alcanes et 39 pour cent de monoenes. Ces derniers permettent de distinguer d'une part les males des jeunes femelles vierges qui possedent proportionnellement plus de pentacosene-7 et de pentacosene-9, d'autre part de separer de ces deux groupes les femelles agees chez qui la chute des quantites de monoenes-7 est compensee par de plus fortes proportions de monoenes-5. Les glandes labiales cephaliques des males produisent essentiellement un compose non determine, peut-etre un hexanoate d'alcool a chaine ramifiee. La secretion de la glande de dufour est caracterisee par une serie homologue d'esters d'octyle, leur production diminue chez les femelles nidifiantes. Le contenu des glandes labiales thoraciques est constitue des memes acides gras que ceux trouves sur la cuticule. Les quantites d'acide linoleique augmentent chez les femelles nidifiantes. Les jeunes femelles et leur extrait pentanique provoquent un accroissement de l'activite des males: ils explorent alors les taches sombres et bondissent sur la femelle si elle est decouverte. Seule la fraction, de cet extrait, contenant les monoenes retablit ces comportements chez les males