Thèse soutenue

Contribution a l'identification immunocytochimique et electrophysiologique des neurotransmetteurs liberes par les neurones sensitifs primaires innervant la pulpe dentaire du rat

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Auteur / Autrice : Yves Boucher
Direction : Jean Azerad
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Paris 6

Résumé

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Chez le rat, les corps cellulaires des neurones sensitifs primaires innervant la pulpe dentaire (nspipd) ne contiennent ni substance p, ni cgrp, ni frap (azerad et al. 1989), indiquant que les terminaisons centrales de ces neurones liberent d'autres neurotransmetteurs. L'injection d'un traceur axonal retrograde, (wga-or colloidal) dans la pulpe dentaire de l'incisive mandibulaire du rat, combinee a l'utilisation d'anticorps antiglutamate a permis de mettre en evidence la presence de glutamate dans 70% des corps cellulaires des nspipd. Ces neurones sont principalement des neurones de petite taille. L'injection, aux sites de terminaison des nspid, d'apv, de t-dgg et de ketamine dans le complexe sensitif trigeminal (cst) provoque, chez le rat eveille, une diminution de l'amplitude du reflexe d'ouverture de la gueule (rog). Cet effet peut etre obtenu a differents niveaux rostrocaudaux du cst, dans le noyau principal, le sous noyau oral et le sous noyau interpolaire. L'injection de cnqx, antagoniste selectif des recepteurs des acides amines excitateurs de type non-nmda, ne produit par contre aucun d'effet, indiquant que la diminution d'amplitude du rog est due au blocage des recepteurs des aae de type nmda. Les resultats de cette etude immunocytochimique, electrophysiologique et pharmacologique suggerent que le glutamate est un des neurotransmetteurs liberes centralement par les nspipd. Le glutamate ne semble cependant pas le seul neurotransmetteur libere par ces neurones car 30% des nspipd n'en contiennent pas