Sub specie aeternitatis (étude de l'origine des concepts de temps, durée et éternité chez Spinoza)
Auteur / Autrice : | Chantal Jaquet |
Direction : | Jean-Marie Beyssade |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
La thèse a pour but de déterminer la nature des rapports entre temps, durée et éternité et d’éclairer la signification de la conception sub specie aeternitatis. Elle comprend deux parties : la première est consacrée à l’examen de la nature ontologique de l’éternité (ch1) et de ses modalités en fonction du type d’être infini ou fini auquel elle s’applique, dégage son statut de notion commune (ch. 2 et 3) et débouche sur la traduction de la formule sub specie aeternitatis, par l’expression ''sous un regard d’éternité'' (ch. 4). La seconde s emploie à résoudre le paradoxe d’une temporalisation de l’éternité sur la base de la distinction entre le formel et l’éminent (ch. 1). A lever les obstacles à la compréhension du rapport entre durée et éternité (ch. 2) ; elle met en lumière l’existence d’une double causalité, prochaine pour les choses éternelles, éloignée pour les durables et fonde leur articulation sur le modèle du lien entre les préceptes temporaires et la doctrine universelle de la religion (ch. 3). Elle définit enfin la sphère d’extension de la durée en exhibant les critères d’une existence indéfinie (ch. 4).