Thèse soutenue

L'apport partiel d'actif soumis au régime des fusions-scissions : ou l'ambiguité du renvoi contenu dans l'article 387 de la loi du 24 juillet 1966

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Auteur / Autrice : Jean-Michel Chataing
Direction : Hervé Synvet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Paris 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La presente these a pour but de mettre en evidence les ressemblances et differences existant entre les scissions et les apports partiels d'actif, et de montrer combien est difficile une assimilation pure et simple de leurs regimes juridiques, comme semble le permettre l'article 37 de la loi du 24 juillet 1966. Dans une premiere partie, si l'accent est mis tout d'abord sur l'interet et les limites de l'option en faveur des scissions, on s'apercoit ensuite qu'il s'agit en realite d'operations mettant en jeu des concepts juridiques radicalement differents. Si les scissions entrainent disparition de la personnalite morale de la societe scindee et ont pour objet le patrimoine meme de cette societe, les apports partiels laissent au contraire subsister intacte la personnalite morale de la societe apporteuse et n'ont pour objet que quelques biens isoles ou une branche d'activite. De plus, si les scissions realisent une transmission universelle de patrimoine, il ne peut en etre de meme pour les apports partiels. Or, cet effet leur a ete reconnu par une jurisprudence tres originale dont la portee et les contradictions sont etudiees. La deuxieme partie est consacree a la description des regles regissant le traite (elaboration et approbation) puis aux effets de l'operation, tant sur les societes elles memes, leurs organes sociaux et leurs salaries, que sur l'execution des obligations, qu'il s'agisse de creances ordinaires, de creances obligatoires ou de cautions.