Les éphores : aspects de l'histoire et de l'image de Sparte (VIIIe-IIIe siècle a.C.)

The ephors : aspects of Spartan history and image (8th-3rd century before Christ)

• Auteur / Autrice : Nicolas Richer
• Direction : Christian Le Roy
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Histoire
• Date : Soutenance en 1994
• Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

Mots clés contrôlés

Institutions politiques

Sparte (ville ancienne)

Éphores

Résumé

Les éphores sont cinq magistrats qui ont détenu dans l’histoire de Sparte, à l’époque classique, un rôle politique essentiel. La première partie est un examen des origines, obscures, de l’éphorie (terme plus adéquat que le mot ''éphorat'', généralement employé par les historiens modernes), il est possible que l’éphorie ait existé au VIIIe siècle ; le système politique suppose par la grande rhetra peut faire une place aux éphores. La deuxième partie est un examen du rôle religieux, important, des éphores : ils pratiquent l’asteriscopie tous les huit ans pour juger de l’opportunité de suspendre les rois de leurs fonctions, consultent l’oracle de pasiphae à Thalamai, et assurent le respect de phobos (peur) ainsi que d’autres pathemata (abstractions d’états saisissant le corps): aidos (retenue), gelos (rire), eros (amour), thanatos (mort). . . Enfin, le rôle politique des éphores est l’objet de la troisième partie : sont examinés le nombre des éphores, les termes par lequels ils peuvent être désignés, leur élection (origine sociale, mode d’élection. . . ), l’éponymie de l’un des éphores, le rôle des éphores dans la détermination de la politique de la cite, la façon dont les éphores servent la cité en exécutant les décisions de l’assemblée, les fonction de surveillance des éphores. Une annexe présente les soixante-seize éphores connus ou présumés comme ayant exercé leurs fonction jusqu’en 227.

The ephors are five magistrates who took a very prominent part as Sparta during the classical period. The first par deals with the (obscure) origins of the ephoreia (this word seems better than ''ephorate'', generally used nowadays) ; it is possible that the ephoreia existed during the 8th century ; the ephoreia may be a part of the political system which the great rhetra implies. The second part of the thesis dels with the (important) religious duties of the ephors: they practise asteroscopeia during every eighth year in order to know whether the kings must be suspended; they consult pasiphae's oracle at thalamai; they make sure that phobos (fear) is respected as well as other pathemata (feeling which affect body) : aidos (reserve), gelos (laugh), eros (love), thanatos (death). . . The third part deals with the political functions of the ephors, the number of the ephors, the phrases which indicate the ephors, the election of the ephors (their social origins, the rules of eletion. . . ), the eponymy of one the ephors, the importance of the ephors in the determination of the policy of the city, the manner the ephors are of service to the city when carrying out the assembly's decisions, the ephors' supervision functions. An appendix shows the seventy-six known or supposed ephors who hold ephoreia till 227.