Thèse soutenue

La symbiose entre les scléractiniaires et les dinoflagellés : physiologie des zooxanthelles symbiodinium sp. du corail Galaxea fascicularis, hors de l'association symbiotique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Claire Goiran
Direction : Denis Allemand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Nice
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Brigitte Berland, François Bréchignac, Jordi Ehrenfeld, Robert Kent Trench
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Gattuso, Michel Pichon

Résumé

FR

L'association symbiotique entre les coraux scléractiniaires et les dinoflagellés (zooxanthelles) est à la base même de l'existence des récifs coralliens, cependant les mécanismes physiologiques permettant la vie en symbiose de ces organismes sont mal connus. Le présent travail a donc été entrepris afin d'élucider certains de ces mécanismes. Pour cela, les zooxanthelles du scléractiniaire galaxea fascicularis ont été étudiées hors de l'association symbiotique. Les zooxanthelles ont été préparées de deux manières différentes. La première, qui est l'isolation à partir des tissus de l'hôte, produit des zooxanthelles fraichement isolées ou FIZ, la seconde, qui consiste en la culture des dinoflagellés in vitro produit des zooxanthelles de culture ou CZ. Lorsque les zooxanthelles sont isolées à partir des tissus de l'hôte et transférées en eau de mer, la composition ionique du milieu extérieur change brutalement. En réponse à ce choc ionique, la concentration de sodium intracellulaire des FIZ double durant la première demi-heure. Rapidement, des mécanismes de régulation se mettent en place, et la concentration de sodium revient à la valeur initiale. Les mécanismes grâce auxquels les zooxanthelles absorbent le carbone inorganique utilise pour la photosynthèse ont été étudiés. Les résultats semblent montrer que les CZ absorbent le bicarbonate. Les FIZ, en revanche, utiliseraient le gaz carbonique. Ces résultats mettent en évidence l'adaptation des deux types de zooxanthelles à leur environnement habituel : eau de mer ou cellule animale