Analyse d'équations dispersives avec modulation stochastique
Auteur / Autrice : | Guillaume Fenger |
Direction : | Olivier Goubet, Youcef Mammeri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 09/09/2019 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire amiénois de mathématique fondamentale et appliquée (Amiens ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Di Menza |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Goubet, Youcef Mammeri, Françoise Demengel, Ludovic Goudenège, Elisabeth Logak | |
Rapporteur / Rapporteuse : Françoise Demengel, Ludovic Goudenège |
Résumé
Ce travail porte sur l'étude de l'équation de Benjamin-Bona-Mahony (BBM) et l'équation de Benjamin-Bona-Mahony généralisée (gBBM) avec modulation stochastique sur un domaine borné en espace. La première partie est consacrée à la description de ce modèle. Nous rappelons les approximations qui à partir des équations d'Euler aboutissent dans le cas d'un écoulement homogène incompressible irrotationnel à surface libre, unidirectionnel de faible amplitude, dans un milieu peu profond par rapport aux longueurs d'ondes propagées, à l'équation de BBM généralisée. En seconde partie on aborde l'équation déterministe, on y remarque certains opérateurs, mais aussi des quantités invariantes, qui auront un grand rôle à jouer également dans le cas stochastique. On y définit la notion de ''solution mild''. En troisième partie on étudie l'équation de BBM stochastique. On y démontre deux résultats centraux dans cette thèse : l'existence et l'unicité d'une solution mild ''pathwise'', et l'existence et l'unicité d'une solution forte, lorsque certaines hypothèses sur la condition initiale sont vérifiées. Enfin en quatrième partie on étudie la discrétisation de cette équation, ce sera le troisième résultat important de cette thèse. On monte d'abord que le schéma de discrétisation que l'on choisit est bien posé, puis on détermine son ordre fort de discrétisation