Etude et contrôle des processus de nitrification - dénitrification - déphosphatation biologique
Auteur / Autrice : | Katia Wouters-Wasiak |
Direction : | Michel Roustan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingéniérie du traitement et de l'épuration des eaux |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Résumé
Le travail entrepris comporte trois axes de recherche : étude des cinétiques de nitrification sur site et en batch ; étude des cinétiques de relargage et de réabsorption du phosphore ; évaluation de l’intérêt de la mesure de potentiel d’oxydoréduction pour le contrôle des processus de nitrification/dénitrification et de déphosphatation biologique. Le suivi sur station comme les essais en batch ont démontré que, pour un âge de boue suffisant, la vitesse de nitrification, exprimée par litre de boue, varia peu avec la concentration en boues, dans la gamme de 2 à 4. 5 b/l de MVS. Des expériences en batch ont été effectuées dans le but de déterminer l’influence de la concentration en DCO et de la durée d’anaérobiose sur la vitesse de relargage et de réabsorption du phosphore. La vitesse spécifique de relargage déterminée sur la première heure d’anaérobiose est directement proportionnelle à la quantité de DCO initiale. Pour une même DCO, une hausse de la durée d’anaérobiose à plus de 2h, n’a pas augmenté la quantité de phosphore suraccumulé et n’a donc pas amélioré le rendement d’élimination biologique du phosphore. Une deuxi7me série d’expériences a été réalisée dans le but de préciser les conditions d’apparition et les conséquences sur le processus de déphosphatation biologique d’un relargage secondaire de phosphates (relargage sans apport de carbone exogène). Le relargage occasionnel ne semble pas affecter le processus de déphosphatation biologique. L’asservissement du fonctionnement de l’aération à des seuils de potentiel d’oxydo-réduction associés à des temporisations a permis une élimination pousse de l’azote.